Pour un regard. Un regard dévoré d’horizon. Sillonné de présages qui le traversent et scintillent, se perdent et rejoignent quelque insondable origine. Parce que les paupières se ferment et qu’à leur courbure les extrêmes s’échangent. Parce qu’y tournoie la rose des vents, fiche épine en boussole, aimante et déprend. Pour le chemin de comète qu’il ouvre et trace dans l’obscur sans entame. Pour ce regard, au prix de… Pour ce regard, voilà pourquoi. |
Illustration : F.-L. Benouville, La Colère d’Achille (détail)