Ce jardin secret
serait semé aux quatre vents
égrené au long du temps.
Ainsi séduirait-il
d’un miroitement,
en passant,
ainsi déjouerait-il,
inclément
à la hâte emportée
à toute certitude,
l’homme trop avare
de songes et de temps.

 

Il n’y est point de porte,
mais une clé pourtant,
qui à forme tige ou corolle,
terreau ou pluie,
pour de ce jardin dispersé
égrené aux quatre vents
semé le long du temps,
composer poème.Quelqu’un a la clé,
entre à pas feutrés.
Quelqu’un a la clé
avant de l’égarer
– en quel repli du temps ?

 Image d’accueil: Isaac Brodsky

2 thoughts on “Hespérides”

  1. Merci Giovanni, touchée de l’impression du maître en sursauts et bondissements que vous êtes 🙂

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