À celui qui se prenait pour un subtil héros romanesque

Je conchie ta gueule de traviole. Oui, tu es laid, et tu ne le supportes pas, mais cela reflète si exactement ton portrait moral que tu n’as à attendre aucune compassion de quiconque que tu n’aurais point perverti pour mieux correspondre à ta propre difformité. Car non content d’être pis qu’insignifiant, tout juste larvaire, tu exiges d’être en sus le centre et le nombril du monde, l’unique phare de proies qui te valent cent fois et que tu crois avoir avilies après les avoir consciencieusement ravalées à ton rang.

Mais qu’imagines-tu ? Que chacun est ainsi que toi impuissant vermisseau qui s’empoisonne dans sa fange ? Rares sont tes égaux, même parmi les plus bas tous de cent coudées déjà te dépassent et c’est par un singulier malheur que, t’ayant avisé parmi les immondices, leur grandeur t’aura épargné par pitié. Pique-les, va, ils se résoudront sans peine à t’écrabouiller en cette sinistre bouillie à laquelle tu ressembles déjà tant.

Révulsant Narcisse, homme méprisable, peine-à-jouir, obsédé par sa queue maigrichonne. Qu’elle t’étouffe donc si elle peut, voilà tout le bien que vous méritiez et puissiez faire sur cette terre !