
À d’autres nous faisons chanter notre amour.
Notre romance s’entonne détournée, dévoyée
s’envole et s’arrondit aux moues
d’autres bouches que la tienne la mienne.
Notre roman parle d’autres voix que les nôtres,
qui vivent l’effort et le confort – triste récit,
qui n’est poème ni chant, et s’attelle au quotidien,
il le faut bien.
Partout s’entend l’amour et ses déboires,
bouts-rimés et prés carrés,
envols et ressacs
des sérénades et des passions supplications,
frissons et mille sensations,
et toujours ailleurs,
en imagination,
toi et moi,
en écho
écrits
nulle part partout,
qui prêtons nos lèvres
à tant de mots d’amour
de cris de haine
et l’un et l’autre
bercer-chasser
nous emmêlons ne sachant plus
qui dit quoi
pourquoi, qui se sait,
pare
(Horizon divers
selon la voix
ne tranchons pas,
allez et va
l’un et l’autre)
Et baissons les armes.
À d’autres nous faisons chanter notre amour.

Notre romance s’entonne détournée, dévoyée
s’envole et s’arrondit aux moues
d’autres bouches que la tienne la mienne.
Notre roman parle d’autres voix que les nôtres,
qui vivent l’effort et le confort – triste récit,
qui n’est poème ni chant, et s’attelle au quotidien,
il le faut bien.
Partout s’entend l’amour et ses déboires,
bouts-rimés et prés carrés,
envols et ressacs
des sérénades et des passions supplications,
frissons et mille sensations,
et toujours ailleurs,
en imagination,
toi et moi,
en écho
écrits
nulle part partout,
qui prêtons nos lèvres
à tant de mots d’amour
de cris de haine
et l’un et l’autre
bercer-chasser
nous emmêlons ne sachant plus
qui dit quoi
pourquoi, qui se sait,
pare
(Horizon divers
selon la voix
ne tranchons pas,
allez et va
l’un et l’autre)
Et baissons les armes.
